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Page:Bertrand - Gaspard de la nuit, éd. Asselineau, 1868.djvu/178

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III

LE MARQUIS D’AROCA.

Mets-toi voleur de grand chemin, tu gagneras ta vie. CALDERON.

Qui n’aime, aux jours de la canicule dans les bois, lorsque les geais criards se disputent la ramée et l’ombre, un lit de mousse et la feuille à l’envers du chêne ?


Les deux larrons bâillèrent, demandant l’heure au bohémien qui les poussait du pied comme des pourceaux.

« Debout ! répondit celui-ci, debout ! Il est l’heure de décamper. Le marquis d’Aroca flaire notre piste avec six alguazils.