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Page:Bertrand - Les Fondateurs de l astronomie moderne, 1865.djvu/331

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ET SES TRAVAUX

l’avenir les objections et les lettres de science qui pourraient me concerner. » Il demanda enfin à être rayé du nombre des membres de la société royale ; on le dispensa de payer la cotisation, et il n’insista pas davantage.

Malgré la résolution prise et communiquée à ses amis, la correspondance de Newton, pendant les années qui suivirent son premier envoi à la Société royale, montre l’activité de ses travaux et son intérêt pour les découvertes qu’on ne cessait de lui communiquer. Après avoir aperçu dès l’année 1666 l’explication véritable des mouvements planétaires, il n’est pas croyable qu’il ait cessé d’en méditer les conséquences et d’en rechercher les preuves ; mais on ignore à la fois les routes secrètes qu’il a suivies et l’époque précise à laquelle ses idées sur ce point prirent une forme rigoureuse et définitive. Sur un tel sujet, et même au plus grand génie, la connaissance approfondie des principes de la mécanique est absolument indispensable. Une lettre pleine d’erreurs et d’incertitude, que l’on paraît