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Page:Bertrand - Les Fondateurs de l astronomie moderne, 1865.djvu/372

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ISAAC NEWTON

de la lune ; après que je vous ai communiqué ce qui était parfait dans son genre (autant que j’ai pu le juger), et de plus de valeur que plusieurs observations, ce qui (dans un cas) m’a coûté plus de deux mois de rude travail, que je n’aurais jamais entrepris sans vous, et que je vous ai dit avoir entrepris pour avoir quelque chose à vous offrir en retour des observations que vous me faisiez espérer ; et que néanmoins, cela fait, n’ayant pas, ou apparence de les obtenir, ou d’avoir les copies de vos observations rectifiées, j’ai désespéré d’arranger la théorie de la lune… mais maintenant que vous m’offrez les observations antérieures à 1690, j’accepte votre offre avec reconnaissance. »

Flamsteed, voulant discuter de nouveau son travail et le revoir soigneusement, avait exigé qu’il ne fût communiqué ni publié sans son autorisation. Newton eut le tort grave d’oublier cette condition ou de n’en pas tenir compte. Ce fut lui cependant qui se plaignit. Flamsteed avait envoyé à Wallis une note destinée à l’impression, dans laquelle, en