uniforme dans un cercle ayant pour centre le soleil, on pourra tracer le rayon vecteur qui réunit, le même jour, le soleil à Jupiter et qui fait, avec le rayon primitif relatif au jour de la conjonction, un angle égal aux de quatre angles droits, c’est-à-dire à 2° 31′ environ ; nous avons ainsi deux lignes qui doivent contenir Jupiter. Leur intersection donnera la position approchée de la planète ; la même construction, reproduite pour des intervalles correspondant à trente jours de marche de l’une et l’autre planète, fournira des points successifs de l’orbite de Jupiter, et tous ces points, si nos hypothèses étaient exactes, se trouveraient sur un même cercle. Malheureusement il n’en est pas ainsi ; on obtient, de cette manière, une courbe un peu allongée et sinueuse, qui diffère notablement d’un cercle. La méthode paraît donc sans raison, et l’épreuve n’a pas réussi ; elle est cependant un premier pas dans une voie qu’elle met suffisamment en lumière. Nos constructions supposent, en effet, que la planète décrive uniformément un
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