tiéres pyriteuses, mouillées ou humectées, s’échauffent, fermentent, s’enflamment même quelquefois. Les expériences connuës de Mr. Lemery le prouvent[1], en imitant les procédés de la nature même. Si sur une once d’huile, ou d’esprit de vitriol, on jette de l’eau commune, il en naît une effervescence chaude : Si sur ce mêlange échauffé on jette, à plusieurs reprises, de la limaille de fer, il s’élève une fumée blanche, à laquelle on peut allumer une bougie, & il se fait une fulmination avec éclat. Ce même Chimiste mettoit en terre cinquante livres d’un mêlange de souffre & de limaille de fer, la terre étoit humectée peu-à-peu, & au bout de huit ou neuf heures on voyoit
- ↑ Duhamel Hist. Reg. Scien. Acad. Lib. VI. Cap. II. Voyez encore Histoi. & Mémoi. de l’Acad. Roy. An. 1700. pag. 66. 91. 131. &c.
J. Gotofred. Berger, Profess. Vitteberg. De Thermis Carolinis commentatio, quâ omnium origo Fontium calidorum, itemque acidorum ex Pyrite ostenditur. Vittemberg. 1709. 4.