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ges de ces ruines, ou de ces chûtes. Dans presque toutes les cavernes, où je suis entré, j’ai vu d’énormes rochers, qui étoient tombés des voutes & qui occupoient le fonds. On en peut voir dans les cavernes de Valorbe & de Vuitte-bœuf au Païs-de-Vaud, dans celles de Boudri & de la Côte-aux-Fées, au Comté de Neufchâtel. Mais de pareilles chûtes n’auront pas causé un fort grand ébranlement au terrein qui environnoit. Pline parle de catastrophes plus terribles[1]. Lucrece n’hésite point de mettre ces bouleversemens au nombre des principales causes des ébranlemens de la terre[2]. Mais n’est-ce point, dans la plupart des cas, confondre la cause a-
vec
- ↑ H. N. Lib. II. C. XCI. & seq.
- ↑ De rer. nat. Lib. VI. vs. 542.-555.
His igitur rebus subjunctis, suppositisque,
Terra superne tremit magnis concussa ruinis
Subter ubi ingenteis speluncas subruit ætas :
Quippe cadunt toti montes, magnoque repente
Concussu late disserpunt inde tremores :
Et meritò, quoniam plaustris concussa tremiscunt
Tecta viam propter non magno pondere tota.Nec