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titude de la race des steppes à contracter le typhus, et la bénignité de la maladie chez ces animaux ? Jusqu’à ce que la lumière se fasse sur ces points de l’histoire des virus, on devra s’abstenir de formuler des déductions aussi nettes que celles de Gerlach.

Il me reste encore à aborder un dernier point, bien obscur en raison même de ce que je viens de dire, et sur lequel je m’étendrai par conséquent très-peu.

Les causes qui déterminent les prédispositions de la race des steppes à engendrer la peste bovine trouvent-elles leur source dans la race elle-même ou dans les conditions extérieures locales ? On a admis les deux opinions.

Wehenkel, résumant les connaissances acquises sur le typhus, s’est cru autorisé à dire : « C’est uniquement dans les steppes que nous rencontrons cet ensemble de circonstances capables de modifier suffisamment la race bovine qui y existe pour provoquer chez elle la prédisposition à cette maladie particulière qui, chez nous, revêt suffisamment le caractère d’une affection contagieuse. »

Pour Haupt, il n’y a pas de causes excitantes du typhus particulières aux steppes, ces causes peuvent exister, mais elles ne deviennent vraiment efficaces qu’à la condition d’agir sur la race bovine de cette contrée.

Lorinzer prétend de son côté que rien ne prouve que le typhus se développe par des causes inhérentes aux steppes ; que dans ces contrées rien de parti-