Page:Besant - Des religions pratiquées actuellement dans l’Inde.djvu/127

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il adore des Intelligences de plus en plus élevées, jusqu’à ce qu’il arrive à Ahûra-Mazdâ, dont la volonté a les précédents pour agents et dont la vie fait subsister ces esprits subalternes.

Arrivons maintenant au Feu, symbole suprême de Dieu, symbole de la vie divine qu’on appelle le fils d’Ahûra-Mazdâ, — symbole sacré le plus révéré des Zoroastriens de nos jours. Ainsi que nous pouvions nous y attendre, nous trouvons toute une série de prières adressées au Feu, tout un culte rendu, dans les termes les plus clairs, les plus simples, les plus explicites au Feu, (ce Feu qu’on déclare la plus précieuse des Intelligences spirituelles, à ce Feu qui est la plus bienveillante d’entre elles puisqu’il descend d’Ahûra-Mazdâ et qu’il connaît tous les secrets des cieux. « Heureux l’homme vers qui tu viens dans la puissance, ô Feu, fils d’Ahûra-Mazdâ. Plus bienveillant que le plus bienveillant, plus digne d’adorations que le plus digne d’honneur. Puisses-tu venir à nous et nous être secourable à l’heure de notre plus grande détresse. Feu, tu es en relation intime avec Ahûra-Mazda, en relation intime avec le monde celeste. Tu es ce qu’il y a de plus