d’impureté, qui se possède, qui est maître accompli de la science (ou des Védas), qui a rempli les devoirs de la sainteté, — celui-là peut, à bon droit s’intituler brahmane dont la conduite ne ressemble à rien en ce monde[1]. »
Deux fois encore, pendant une durée de sept jours chaque fois, le Bouddha demeura assis sous deux autres arbres ; après quoi, il prit la nourriture que lui offraient deux marchands qui devinrent ses premiers disciples. Étant retourné s’asseoir sous le bananier, une étrange scène se produisit. » Dans l’esprit de l’Élu qui était seul et s’était retiré dans la solitude, la pensée suivante s’éveilla : j’ai pénétré cette doctrine qui est profonde, difficile à percevoir et à comprendre, qui donne la quiétude du cœur, qui est élevée, à laquelle on ne peut pas atteindre par le raisonnement abstrait, intellectuel (exclusivement) et qui n’est intelligible qu’aux sages[2]. Ces gens, d’autre part, sont por-