lorsqu’on en arrivera à comprendre, on admirera alors pourquoi certains sont dits « être dehors » et d’autres » dans la maison[1] ». Ainsi, Origène pose une distinction entre ceux qui sont dehors, les illettrés, la multitude inculte à qui l’on ne pouvait enseigner les éléments de la vérité qu’au moyen de paraboles, — et ceux « qui sont dans la maison », apôtres et disciples, à qui était révélée dans son intégrité la parole de Dieu, — ces mystères du royaume qui n’étaient pas livrés au monde extérieur.
Nous trouvons encore Jésus adressant à ses disciples des paroles qui ne prêtent à aucune méprise : « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds[2]. »
Le sens du mot « chiens » nous est révélé non seulement par l’emploi qu’en font les historiens Juifs, mais par les paroles de Jésus lui-même. Le terme était usité pour dési-