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de l’Univers. Une race vigoureuse et forte, pleine de vitalité, d’énergie, pleine aussi d’intelligence pratique : tel était le type d’où les nations européennes allaient sortir, telle était cette nation, ou plutôt cette race, dont l’éducation religieuse se posait comme un problème devant la grande Confrérie, devant les Gardiens de l’évolution spirituelle de l’homme. Pour cette éducation, une nouvelle proclamation des vérités anciennes devenait nécessaire ; pour façonner cette civilisation naissante les vérités anciennes devaient être redites par quelque messager de la puissante Confrérie. À son tour, la nouvelle venue devait être instruite comme d’autres l’avaient été, et son éducation devait s’accorder avec ses traits caractéristiques. C’est pourquoi dans le Christianisme, on trouve peu de métaphysique subtile dont le Christ soit l’auteur, — beaucoup de morale, une haute moralité, un enseignement spirituel abondant sur les problèmes pratiques — peu de chose, de fait, à peu près rien, — sur la science de l’âme. C’étaient des points réservés à l’enseignement ésotérique, l’apanage des disciples immédiats.

Ayant cherché, pour ainsi dire, dans le domaine où cette religion devait commencer,