— et demeurer orthodoxe ; mais, il ne faudra pas qu’il se marie dans une autre caste, ni qu’il mange de la nourriture impure.
Notre sujet comporte naturellement trois divisions :
1o Les vérités spirituelles, avec leurs symboles intellectuels ultérieurs ; on les trouve dans les Vedas et dans les Upanishads qui en font partie intégrante. Nous avons, dans les Vedas, un exposé complet de la vérité spirituelle qui, si elle y est exposée incomplètement, y est implicitement contenue, de sorte qu’on a pu écrire que Brahma est caché dans les Upanishads comme ceux-ci le sont dans les Vedas. Graduellement, tout cela allait être exprimé, au cours de l’évolution ; un tout parfait était donné qu’il s’agissait de développer avec le temps. C’était la Vidyâ[1] supérieure, la science de Brahma, tandis que la Vidyâ inférieure était renfermée dans les Vedânyas[2] les soixante-quatre sciences qui codifiaient la connaissance de la nature et les méthodes conduisant à cette connaissance, — mine d’or d’où l’on pourrait extraire, aujourd’hui encore,