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« Dieu ! il n’y a pas d’autre Dieu que lui, le vivant, qui subsiste par lui-même ; ni la somnolence ni le sommeil n’ont de prise sur lui ; à lui appartient tout ce qui existe au ciel et sur la terre. Quel est celui qui peut entrer en rapport avec lui, si ce n’est par son bon plaisir ? Il connaît ce qui est de leur passé et ce qui leur arrivera dans l’avenir, et les hommes ne comprendront rien à son savoir qu’autant qu’il lui plaira. Son trône s’étend par-dessus les cieux et la terre, qu’il maintient dans l’être sans que ce lui soit une charge. Il est le très haut, le très puissant[1]. » Même en dépit des gaucheries de la traduction, la splendeur de ce passage apparaît. « Dieu a témoigné qu’il n’y avait d’autre Dieu que lui ; et les anges et ceux qui sont doués de sagesse proclament la même vérité ; et ceux qui pratiquent l’équité ; il n’y a d’autre Dieu que lui, le Puissant, le Sage[2]. »

Puis vient, par rang d’ordre, la foi dans les Prophètes de Dieu ; non pas dans l’un seulement d’entre eux, mais dans tous les Prophètes. À mainte et mainte reprise, il est déclaré dans le Coran que « il n’y a pas de distinction entre

  1. Le Coran, chap. II.
  2. Ibid., chap. III.