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sa vie (1469-1539 après Jésus-Christ) ; pour le moment, je ne fais que le nommer. Après lui vient le Gourou Angad (1539-1552), de qui il y a peu de chose à dire, si ce n’est qu’il rassembla bon nombre des chants et préceptes de son devancier et commença ainsi la compilation des écritures Sikhes, l’A’di Grantha Saheb. Puis vient le troisième, le Gourou Amar Dâs (1552-1574), au sujet duquel un fait est à noter, à savoir qu’il rencontra l’empereur musulman, Akbar, dans une conférence sur des questions religieuses ; ce qui nous montre l’influence exercée par la pensée dit Gourou Nânak et qu’un essai avait été tenté, en vue d’établir la paix entre les grandes religions rivales de l’Hindouisme et de l’Islam. Le Gourou suivant, le quatrième, est le Gourou Ram Dâs qu’on trouve encore en relations amicales avec le libéral et magnanime Akbar, lequel donne au Gourou un morceau de territoire situé à Amritsar, où Ram Dâs fait creuser le fameux réservoir. Nous arrivons au cinquième, le Gourou Arjunmal (1581-1606), le constructeur du fameux temple d’Or, qui fait époque dans l’histoire des Sikhs ; car ce monument leur donne un centre, un foyer, un lieu de réunion. Le temple est