« — Vous avez bien parlé, dit le Purohit, mais songez aux frais et dérangements qu’a eus votre père. Voyez vos parents et amis ; tous seront désappointés si vous ne voulez pas le porter.
« — Je suis sincèrement désolé de ne pouvoir vous obliger, dit Nânak ; je ne peux pas mettre sur moi ce cordon et je vous conseillerai, à votre tour, de vous préoccuper davantage de l’essence des choses que de leur forme. C’est seulement par une conviction sincère qu’on obtient le respect — et c’est en louant Dieu et en vivant selon la vérité que l’homme atteint à la perfection. »
À la fin, sa mère le supplia pour son salut de ne pas lui causer cette déception. Nânak alors répondit simplement : « Mère, j’obéis », il prit le cordon et le mit[1].
Voici une histoire très caractéristique de ce jeune homme, qui présente tous les signes d’un prophète, et cherche sans cesse la vérité intérieure à travers les apparences extérieures.
Il grandit et ce fils ne donne aucune satis-
- ↑ Life of Gourou Nânak, par Jogendra Singh, dans la C. H. C. Magazine.