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duite est pure. Toute essence se fond dans l’essence suprême. Nânak en toi puissé-je trouver un refuge.

(Sorath, I).

Je m’incline devant (ou glorifie) l’Être premier, Omkâra ;
Qui a créé cette eau, cette terre et ce ciel ;
Esprit premier, non manifesté, impérissable ;
Dont ta lumière illumine les quatorze lokas ;
Qui habite au même titre dans la fourmi et dans l’éléphant ;
Qui tient pour égaux le maître et le pauvre ;
Dualité de la forme, Esprit sans signe
Qui connaît immédiatement ; contrôleur interne de tout réceptacle (cœur).

(Gourou).

Lui, le sans-forme (et) la Forme ; celui qui est sans qualité et qui a les qualités ; c’est d’Un seul qu’il est parlé, ô Nânak. Cet Un est toujours plusieurs.

(Gourou V, Bavanakhhri).

Le Parabrahman, le Seigneur Suprême, ne s’incarne point dans un sein.
Avec la parole, tu as créé la création et après l’avoir faite tu la pénètres.
Ta forme ne peut pas être entrevue, comment méditerai-je sur toi ?
Tu fonctionnes en tout, ton pouvoir le montre ;