Page:Besant - Pourquoi je suis devenue théosophe.djvu/16

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vait des organismes vivants, de leur évolution et de leurs fonctions. Appuyée sur une sérieuse connaissance de la Biologie, je m’aventurai sur le terrain de la Psychologie, m’efforçant toujours de suivre la Nature jusque dans ses antres et d’arracher quelque réponse au Sphinx éternel. Partout je trouvai des faits à classer, des connaissances à généraliser, des conséquences à tirer ; mais nulle part un seul rayon de lumière sur la question des questions : La Vie, la Pensée, qu’est-ce donc ? — Non seulement le Matérialisme était incapable de répondre à cette interrogation, mais il déclarait très nettement qu’aucune réponse jamais ne saurait être donnée. Tout en proclamant que ses méthodes étaient les seules bonnes, il affirmait qu’elles ne pouvaient pas dissiper le mystère.

Comme le dit le professeur Lionel Beale (voir Secret Doctrine, vol. I, page 540) : « Il y a dans la vie un mystère, un mystère qui n’a jamais été éclairci et qui apparaît d’autant plus grand que les phénomènes de la vie sont étudiés et contemplés avec plus d’attention. Dans les centres de la vie, — bien au delà des centres que les plus forts grossissements nous permettent de voir ; dans les centres de matière vivante, là où l’œil s’arrête mais où l’intelligence peut encore