Page:Besant - Pourquoi je suis devenue théosophe.djvu/29

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duction de telles mélodies ? Et quand une fille de ferme, ignare à l’état de veille, parle hébreu durant son sommeil, comment devrons-nous envisager son encéphale, du point de vue matérialiste ? Ou quand encore le jeune calculateur donne la solution de problèmes compliqués avant presque que les mois se soient envolés des lèvres qui l’interrogent, comment font les cellules pour accomplir leur tâche ? Énigme qui devient de plus en plus difficile à résoudre quand nous découvrons que la suractivité circulatoire et les autres phénomènes qui normalement accompagnent l’activité cérébrale ne se produisent point ici.

Voilà seulement quelques problèmes parmi beaucoup d’autres, mais ils sont un échantillon du lot. Pour plusieurs d’entre nous ces questions sont d’un suprême intérêt parce qu’elles ouvrent, semble-t-il, de nouveaux champs à la pensée, qu’elles font songer à de nouvelles possibilités de développement et qu’elles montrent enfin à l’humanité de nouveaux sommets à escalader. Nous ne croyons pas que les Forces évolutives soient épuisées. Nous ne croyons pas que le livre du Progrès soit clos. Lorsque jadis un nouveau sens se développait en nous, ses premiers renseignements durent être bien confus, souvent