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ché littéraire : Berthe et Berthine (scènes risquées, idées dangereuses) ; Angette (moral, mais détails libres ) ; Tante Bébé (marivaudage honnête) ; Reine bicyclette (sport et sentiment) ; Destinée d’amour ; Cousine ma mie ; Le cœur s’éveille (alerte, pour lecteurs d’âge mûr).


Paul Margueritte (1860-1918), fils du général de ce nom, qui se distingua à la guerre de 1870 (voir le livre intitulé Mon père).

Enrégimenté d’abord dans l’école naturaliste qui inspira son premier roman, il rompit solennellement avec Zola en 1887, et commença une série d’ouvrages d’un ton différent, mais d’une morale non moins suspecte.

Associé à son frère Victor depuis 1896, il produisit des contes rapides et pittoresques, de grands romans et surtout des récits militaires. Nous citons :

Parmi ses contes et nouvelles : Le cuirassier blanc (assez honnête, mais suivi d’autres nouvelles imprégnées de sensualisme et de pessimisme à la Loti) ; La Mouche (très peu édifiant) ; L’Avril (une poitrinaire guérie par l’amour de son médecin) ; Simple histoire (27 récits, dont plusieurs répréhensibles) ; La pariétaire (25 morceaux en style précieux) ; Le jardin du Roi (idylle très jolie) ; Âme d’enfant ; Poum et Zette (récits déplaisants sur et non pour les enfants) ; Sur le vif (32 nouvelles) ; Les jours s’allongent (souvenirs de jeunesse malsains) ; La lanterne magique (nouvelles très risquées).

Parmi ses romans : La tourmente (psychologie conjugale ) ; Tous quatre (nombreuses scènes de libertinage) ; La confession posthume, suivie de L’impasse (livre dépravé) ; Pascal Géfosse (adultère et pessimisme) ; Femmes nouvelles (adultères, thèse imprécise) ; Ma Grande et Le poste des Neiges (honnêtes) ; Les deux vies (mise en scène de son manifeste scandaleux en