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(Intuitif amour, etc.) ; Au tournant de la route (les événements du Gros-Caillou en 1906 ; religieux).


Mme  Henri Ardel (Amiens, 1863). On trouve dans certaines bibliothèques les romans suivants : Au retour ; Renée Orlis ; Tout arrive ; Rêve blanc ; La faute d’autrui (dangereux) ; Cœur de sceptique (bien étudié) ; Seule ; Mon cousin Guy ; L’heure décisive ; Le mal d’aimer qui tend à montrer — ce qui est trop absolu — que la femme ne peut remplir sa vie, si elle n’aime d’amour conjugal ; Un conte bleu ; L’absence (d’un amant ; désordres scandaleux de la coquette ; mauvais livre) ; L’été de Guillemette (rêve bien décrit, très passionné) ; L’aube (fort médiocre) ; La nuit tombe (confession d’une jeune femme qui reste fidèle, malgré la tentation ; pas de note chrétienne) ; Le chemin qui descend ; L’étreinte du passé.


Paul Arène (1843-1896). Maître d’études et ensuite journaliste (Figaro, Petit Journal, Événement), l’un des auteurs qui ont, avec Daudet, le mieux décrit la Provence. Ses pièces de théâtre, ses idylles méridionales et ses romans consacrés à cette « gueuse parfumée », peuvent griser autant qu’ils embaument : les jeunes personnes se contenteront donc des Nouveaux contes de Noël.


Art Roé, de son vrai nom M. Benjamin Mahoil (1865-1914), officier d’artillerie. Dans ses romans militaires, il envisage surtout le problème moral ; il attribue à l’officier une mission d’éducation et il considère la valeur morale comme la grande force de nos armées. Ces idées sont excellentes ; mais Art Roé ne sait pas toujours les mettre en œuvre. Citons : Le journal d’un officier d’artillerie ; Sous l’étendard (l’assaut de Loigny ) ; Racheté (récit intéressant de la retraite de Russie qui se termine par une banale idylle) ; Pingot et moi ;