Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/165

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peaux ennemis (très bien) ; Victimes de Paris (captivant et d’une portée morale salutaire) ; La Carmélite (respectueux de la religion, mais donnée périlleuse, inexactitudes, ensemble qui pourrait mal impressionner) ; Le roman d’un conventionnel (beau livre, histoires scandaleuses) ; Daniel de Kerfons (peu édifiant, portraits de grandes dames) ; Le mari (histoire d’un adultère) ; Le défroqué (sujet délicat traité sans pamphlet) ; Les pervertis (tristes gens, triste histoire) ; Pauline Fossin (triste !) ; Expiatrice (aventures vulgaires, mais honnêtes) ; La Ratapiole (roman historique autour de la Terreur, honnête) ; Le roman de Delphine (honnête roman d’amour) ; Le crime de Jean Malory (dramatique, honnête) ; Mme Robernier (scènes d’adultères trop complaisamment décrites) ; Carisse (une scène libre seulement) ; Les fiançailles tragiques (vulgaires et grossier) ; Rolande et Andrée (gros feuilleton) ; L’Espionne (sain) ; Le comte de Chamarande (id.) ; Au galop de la vie (aventures, pas pour tous) ; Le mauvais arbre sera coupé (malsain) ; La course à l’abime (livre tragique sur la Terreur, pour adultes) ; Les rivaux (sentimental) ; Les aventures de Raymond Rocheray (pour adultes) ; etc…

Pour tous : Dolorés ; Fils d’émigré ; Dans la tourmente ; Robert Darnetal ; Nini la Fauvette ; Jeunes filles d’autrefois ; Aveux d’un terroriste ; L’héritage des Kerlouan ; Une idylle dans un drame ; Beau casque ; Les deux Antoinette ; La religieuse errante ; Les deux évêques ; Pages choisies (quelques mots trop libres pour les enfants).


Léon Daudet, fils d’Alphonse, né en 1868, philosophe, critique, poète, romancier, écrivain satirique très amer, au style puissant, embroussaillé et « superbement confus », directeur de l’Action Française.

Parmi ses romans, nous citons La flamme et l’ombre (amour de deux filles, pages sensuelles, descriptions