Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/171

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quelles il flagelle la juiverie, le clergé et parfois les catholiques les plus respectables, renferment des documents et des scènes trop réalistes pour être confiées aux jeunes gens. Son roman Le dernier des Trémolins peut seul leur être donné sans réserve.


Félix Duquesnel, né en 1839, rédacteur au Gaulois, a publié sous le titre des Dix mille et deux nuits, quatorze nouvelles orientales ; Le mystère de Gaude, feuilleton judiciaire élégamment ficelé ; La maîtresse de piano ; À la flamme de Paris.


Charles Durand, plus connu sous le pseudonyme de Carolus d’Harrans (1863-1907), ancien professeur, dessinateur, romancier, nouvelliste.

Parmi ses ouvrages, nous citons : L’avant-garde ; Histoires moroses ; Contes roses ; Gris Bleu ; La victime (psychologie d’un bâtard) ; Duchesse, écrit en collaboration avec Jeanne France (l’amour victime de l’orgueil) ; Germaine (scènes maritimes) ; La marquise de Villemegronne.


Georges Duruy, historien et romancier (1853-1918). Son drame Ni Dieu ni Maître peut être lu utilement par les personnes raisonnables. Ses romans sont mondains : L’Unisson (histoire d’amour que l’on peut qualifier de chef-d’œuvre) ; Andrée ; Le garde du corps (sujet périlleux, peu moral, plaisanteries irréligieuses) ; Victoire d’âme (recueil de nouvelles, quelques pages égrillardes) ; Fin de rêve (roman politique consacré à l’apologie de Gambetta).


Edgy, pseudonyme d’une lauréate de Femina. Œuvres : La servante (idylle tragique, note libre-penseuse) ; Cher infidèle (elle lui reste fidèle sans nausée) ; Âmes inquiètes (les étudiants et les étudiantes) ; La couronne de roses (histoire voluptueuse et brutale).