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D’Ennery (Adolphe Philippe, dit Dennery, puis) auteur dramatique et romancier célèbre (1811-1899).

Pendant 56 ans, il a produit, avec la collaboration de 60 auteurs, un nombre incalculable de drames, comédies, vaudevilles, féeries, livrets d’opéra et d’opéra-comique ; toutes ces pièces, habilement charpentées et très émouvantes, ont fait verser des flots de larmes et rapporté des millions à leur auteur.

Parmi les romans empruntés à ses drames, nous citons : Les deux orphelines ; Martyre ; Le remords d’un ange ; La Grâce de Dieu ; Paillasse ; Marie-Jeanne ; Markariantz ; Seule ; etc…


Georges d’Esparbès (Valence d’Agen, 1863), conservateur du palais de Fontainebleau. Il a chanté avec enthousiasme, dans des romans épiques, l’odyssée impériale (La légende de l’Aigle ; La grogne) ; les tendresses familiales (Les yeux clairs) ; le culte de la patrie, dans des romans qui flairent la poudre et résonnent comme l’airain (Le tumulte ; Les demi-soldes) ; l’histoire d’Henri IV (Le roi) ; l’héroïsme chez les efféminés (La guerre en dentelles, scabreux) ; la délivrance de l’Irlande en 1798 (Le briseur de fers, épopée saine) ; les dessous malpropres de l’épopée napoléonienne (Le vent du boulet). Il a chanté depuis Ceux de l’an 14.


Ferdinand Fabre (1827-1898), neveu d’un curé, ancien séminariste, romancier qui a voulu décrire deux choses : les Cévennes et les mœurs ecclésiastiques.

Il a réussi dans la première partie de sa tâche ; ses tableaux champêtres, ses descriptions de l’âpre nature de son pays, des montagnes et des châtaigneraies, où, tout enfant, il aimait à faire l’école buissonnière, placent Ferdinand Fabre au premier rang des rustiques avec Theuriet, Pouvillon, etc. Le chevrier ; Toussaint Galabru ; Barnabé ; etc., joignent à l’amour de la terre,