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AVANT-PROPOS

Il y a cependant, au-dessus des lois qui doivent présider à cette œuvre individuelle, à ce régime moral, des lois générales et inflexibles qui constituent une hygiène nécessaire. Il y a, en dehors des dangers qui affectent des individualités, d’autres dangers auxquels la majorité des âmes ne saurait se soustraire ; à côté des lectures qui sont dangereuses ou utiles respective, comme s’expriment les théologiens, il y en a qui le sont absolute

Ce sont ces lois que nous avons essayé de dégager et ce sont ces dangers que nous avons voulu conjurer en établissant notre classification et en rangeant par catégories distinctes les romanciers et les romans.

Les romanciers d’abord. Nous avons essayé de les définir et de les distinguer par ce qui domine en eux. Et d’après ce critérium, nous n’avons rien trouvé de mieux que de les répartir, conformément au langage courant, en trois classes : les mauvais, les intermédiaires et les bons.

En premier lieu, nous appelons mauvais tous ceux dont les ouvrages ont été même partiellement portés à l’Index ; dès lors que l’Église s’est prononcée sur le caractère dangereux d’un livre, nous devons nous incliner et condamner ce qu’elle a condamné elle-même. Si les auteurs frappés ont produit des ouvrages qui doivent trouver grâce devant la morale chrétienne comme devant les juge-