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Téodor de Wyzewa (1862-1917), écrivain français d’origine polonaise. D’une érudition prodigieuse, il connaissait la littérature de tous les pays : il traduit les œuvres de nombreux écrivains étrangers et publie une série d’ouvrages de critique qui font autorité.

Nous citons ses ouvrages d’imagination : Contes chrétiens ; Ma tante Vincentine ; Le cahier rouge ou les deux conversions d’Étienne Brichet.


Mme  Colette Yver, de son vrai nom Madame Huzard, née en 1874, femme-auteur qui aborde dans ses ouvrages bien écrits les questions sociales et psychologiques : Cervelines ; Comment s’en vont les reines (drame émouvant et psychique) ; Princesses de science (tend à montrer l’incompatibilité de l’art médical et même de la science avec les devoirs d’épouse et de mère) ; Les dames du Palais (roman des avocates ; elle, plaide mieux que lui ; lui, en souffre ; elle, se sacrifie : c’est le bonheur) ; Les sables mouvants (procès de la vie désordonnée de la société parisienne, où s’enlisent les âmes les plus pures ; dangereux pour la jeunesse) , Un coin du voile (nouvelles à la gloire de la femme, idées élevées) ; Le métier de roi (intéressant, passages fades ou sensuels) ; Mirabelle de Pampelune (trois récits : héroïsme des petits bourgeois de Paris durant cette guerre, mis en parallèle avec celui des chevaliers de Navarre au Moyen-âge) ; Le mystère des béatitudes (une vie de saint, ou plutôt un roman où vit un saint, un saint prêtre, un fils des béatitudes, dépouillé sublime, et où s’agitent aussi des aventuriers et des hommes d’argent ; pas pour petites filles) ; Les cousins riches.