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Lucien Biart (1828-1897). Né à Versailles, il s’embarqua très jeune pour l’Amérique où il s’occupa de zoologie et de littérature.

Les ouvrages suivants, bien écrits, mouvementés et pour la plupart illustrés, plairont certainement aux jeunes lecteurs : À la frontière indienne ; Entre deux océans ; Entre frères et sœurs ; Lucia Avila ; Monsieur Pinson ; Le Pensativo ; Le secret de José ; La terre tempérée ; Pierre Robinson et Alfred Vendredi ; Voyage dans un parc ; Le fleuve d’or ; Jeanne de Maurice (belles situations, quelques passages exaltés) ; Conquête d’une patrie (au Mexique en 1810) ; La vallée des Colibris.

Les personnes plus âgées se réserveront Les clientes du docteur Bernagius (fonds sceptique, peu moral) ; Antonia Bezarez (jalousie d’amour au Mexique).


H. de la Blanchère (1821-1880), manque généralement d’inspiration religieuse et n’a guère d’œuvres remarquables. Citons : Autour d’un lac (récit d’aventures) ; Le père Branchu ; Le trésor de Montcalm (histoire émouvante chez les Peaux-Rouges) ; L’oncle Tobie et Aventures de la Ramée, qui sont des récits de pêche et de chasse pour les enfants.


Mme  Stella Blandy, née en 1837. Toutes ses œuvres appartiennent à cette série, excepté Au tournant du chemin ; Bénédicte (excellent) ; La dette de Zééna, qui intéressent plutôt les aînés. Nous citons en outre : La part du cadet (un peu embrouillé) ; Le petit roi (très gentil, mais pas religieux) ; Tante Marise ; La Benjamine ; Castelvert ; Dernière chanson ; Mon ami et moi ; Le bouquet d’algues ; D’une rive à l’autre ; etc…


Le baron Asper de Boaça (1808-1878), philologue, poète et romancier. Son Calby ou les massacres de septembre, est bien vieux, sans doute : mais il a vieilli, comme les choses qui durent, en prenant des années,