Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/298

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de lecteurs, sauf quelques pages passionnées et quelques quolibets inspirés par l’anglicanisme de l’auteur.


Alfred de Bréhat, de son vrai nom Alfred Guézenec (1823-1866). La jeunesse lira avec profit et intérêt les instructives Aventures d’un petit parisien et Les aventures de Charlot. Les hommes et dames se réserveront : L’auberge du soleil d’or ; Les chasseurs de tigres ; Les chauffeurs indiens ; Le cousin aux millions et les autres.


Le Père Bresciani (1798-1862), S. J., ancien rédacteur à la Civilta Cattolica. La plupart des romans qui appartiennent à sa collection, racontent les menées ténébreuses du parti révolutionnaire et maçonnique contre le pouvoir temporel du Pape. Bien qu’ils aient perdu un peu de leur actualité, ils jouissent encore auprès du public catholique d’un certain succès. Lire : Le juif de Vérone ; Lionello ; La République romaine ; Dom Giovanni ; Edmond ; Ubaldo et Irène ; Victorin ; Le zouave pontifical ; Ricardo le Franc-Maçon.


Jacques Bret (Angers, 1850), pseudonyme de Mme  Hervé. Ses œuvres furent autrefois très goûtées par les lecteurs du Correspondant. On relira avec plaisir : La dernière bataille du général Berger ; Eljen ; Livadia ; Messieurs de Cisay ; Vieille Cigale, quand on aura dix-sept ou dix-huit ans.


Charles Buet (1846-1897), écrivain catholique, s’est signalé par des brochures politiques, des drames et des romans d’histoire et de mœurs d’une réelle tenue.

Ses romans historiques sont assez exacts, entraînants par leur style, le jeu des passions et le dramatique un peu sanglant des récits. Citons : Le crime de Maltaverne (où le prêtre cependant ne garde pas assez énergiquement le secret de la confession) ; L’honneur du nom ; Hauteluce et Blanchelaine (suite du précédent) ;