Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/336

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l’homme de guerre ; Çà et là ; Une gerbe ; Pierre Saintive ; Le parfum de Rome ; Les Français en Algérie (sauf quelques détails sur le Coran) ; Les pèlerinages de Suisse ; Rome et Lorette ; Dialogues socialistes ; Paris pendant les deux sièges ; Pages choisies, par Albalat.


Léon Ville (Lyon, 1854), pourrait être surnommé, pour certaines de ses œuvres (les dix volumes de La vie au désert, récits d’un intérêt poignant, etc.), le Cooper chrétien. Il n’est pas moins intéressant dans les biographies de Nos grands capitaines et autres livres publiés chez Tolra. Il a cependant écrit des feuilletons (L’Hercule du Nord, dans L’Éclair), sur lesquels nous porterions une appréciation toute différente.


Jacques-Melchior Villefranche, lyonnais (1829-1904), débuta par des poésies, fut plusieurs fois lauréat de l’Académie des Jeux Floraux, et réunit ses fables charmantes, pleines d’engouement et de verve, dans le Fabuliste chrétien.

Il s’est montré historien consciencieux et entraînant dans Pie IX, Napoléon III, Les Tsars du XIXe siècle, Dom Bosco, le général Chanzy, Dix grands chrétiens (Veuillot, O’Connel, Ozanam… Winthorst), etc…

Romancier, il a donné surtout Élisa de Montford, roman social ; L’Ange de la Tour, scènes poignantes de la persécution sous Élisabeth ; Cinéas ou le Monde sous Néron, parallèle du Christianisme avec le Paganisme et le Judaïsme, où il n’y a peut-être pas moins de pathétique que dans Fabiola et où furent évitées à dessein les audaces de Quo Vadis.


Charles Vincent (Indes Orientales, 1851), propriétaire exclusif de la signature Pierre Maël, depuis la mort de Charles Causse. Il a donné sous son nom quelques ouvrages.

Tout seul, n’est peut-être pas aussi pénétrant que