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I. Pour les jeunes filles de 20 à 25 ans




« Je ne dissimulerai pas, disait Mme  de Staël[1], que des romans, même les plus purs, font du mal… » Ce jugement est confirmé par la religion, le bon sens, l’expérience et les autorités les plus graves ; et les jeunes filles, jalouses de conserver à leur intelligence toute sa claire vue, à leur cœur tout son calme, à leur piété toute son intensité et à leur conscience toute sa limpide tranquillité, devraient en faire la loi souveraine de leur conduite et occuper leurs loisirs à l’étude et aux lectures instructives ou édifiantes…

Mais hélas ! il est facile de le constater, elles sont de plus en plus rares, les jeunes héroïnes qui savent se soustraire et peuvent échapper au courant qui entraîne à la lecture des romans la quasi universalité de nos générations modernes… Puissent-elles au moins trouver dans ces quelques ouvrages, en même temps qu’une saine distraction et quelques utiles leçons, un antidote efficace contre les lectures immorales ou dangereuses !

Mlle  Aigueperse : Main d’enfant, Grande sœur, Petite Mouette. — Mlle  Alanic : Ma cousine Nicole, Mie Jacqueline, Norbert Dys. — Andersen : Contes choisis, Le coffre volant, La Vierge des glaciers. — Mme  Aylicson : Gina, La fille du cacique.

Beller : La Meuse. — Mme  Bentzon : Yette, Geneviève Delmas. — Henry Bordeaux : La peur de vivre, La petite Mademoiselle, La Maison, La robe de laine. — Bouilly : Tous ses ouvrages. — Mme  Bourdon : La ferme aux ifs. Le ménage d’Henriette. — Jacques Bret : Tous ses ouvrages. — Mme  de Buxy : Le grillon du manoir, La vocation de Béatrice, Les filles du médecin.

Mme  du Campfranc : Toit de chaume. Les Walbret. —

  1. De l’Allemagne, IIe Partie, Chapitre 28.