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POÈTES D’AUJOURD’HUI

çais en Abyssinie : Le Figaro, 12 août 1898. — Victor Ségalen : (Max-Anély) : Les Hors-la-Loi. Le Double Rimbaud. Mercure de France, 15 avril 1906. — Paul Verlaine : Arthur Rimbaud (Les Hommes d’aujourd’hui). Paris, Vanier, s. d.

Iconographie :

Paterne Berrichon : Rimbaud en 1865, 1871 et 1885, sept dessins (appart. à MM. Ernest Delahaye, Deman, Edmond Picard et à l’auteur) ; ces dessins furent reproduits dans la Vie de Jean-Arthur Rimbaud, 1898, La Revue Blanche, 1er septembre 1897, et la Revue d’Ardenne et d’Argonne, 1897. — Du même : Buste, on bronze érigé par souscription publique dans le Square de Charleville, le 21 juillet 1901. — Blanchet : Portrait de Rimbaud, d’après une photographie de Carjat (octobre 1871), Lutèce, 1883, et Les Poètes maudits, édition de 1884. — Ernest Delahays : Croquis, publié dans la Revue Blanche, 13 août 1896. — Fantin-Latour : Coin de table, 1872, peinture à l’huile (appartient à M. Émile Blémont). Reproduction à l’eau-forte par Rajou et en photogravure, retouchée par l’artiste (portrait de Rimbaud seul), dans l’édition des Œuvres de Jean-Arthur Rimbaud, 1898. — Forain : Plusieurs croguis d’après nature, 1872 (l’un d’eux appartient à M. Raoul Gineste). — Luque : Dessin en couleurs (Les Hommes d’aujourd’hui). Paris, Vanier. — Isabelle Rimbaud : Arthur Rimbaud mourant (novembre 1891), dessin reproduit dans la Revue Blanche, 1er septembre 1897. — Paul Verlaine : Deux croquis reproduits dans l’édition des Poésies complètes. Paris, Vanier, 1895. — F. Vallolton : Dessin, reproduit dans The Chap-Book. Chicago, mai 1896 ; Masque d’après la photographie de Carjat, dans Le Livre des Masques, de Remy de Gourmont, Soc. du Mercure de France, 1896. — Deux photographies, de Carjat, 1871 ; Quatre photographies faites par Rimbaud au Harrar, en 1883 (appart. à M. Paterne Berrichon).


LE CHATIMENT DE TARTUFE


Tisonnant, tisonnant son cœur amoureux sous
Sa chaste robe noire, heureux, la main gantée,
Un jour qu’il s’en allait effroyablement doux,
Jaune, bavant la foi de sa bouche édentée,

Un jour qu’il s’en allait — « Orémus » — un méchant
Le prit rudement par son oreille benoîte
Et lui jeta des mots affreux, en arrachant
Sa chaste robe noire autour de sa peau moite :

Châtiment !… Ses habits étaient déboutonnés
Et, le long chapelet des péchés pardonnés
S’égrenant dans son cœur, saint Tartufe était pâle.