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Je n’invoque l’abondance,
Ni ne crains la rareté,[1]

Quand je dis vin d’Espagne,
C’est bon et pur, il s’entend ;
Car si l’eau l’accompagne.
Ou quelque autre ingrédient,
Ce n’est plus la liqueur même,
Ce n’est point là ma boisson ;
C’est le vin, le vin que j’aime,
Et non un mortel poison.




  1. Parce que ce vin n’est jamais assez rare, dans ce pays, pour s’y vendre très cher.