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à Québec, si l’on en juge par les faibles secours venus d’Angleterre, et par le fait que le chef de la nation française, maintenant empereur Napoléon III, crut se montrer assez généreux en piésentant deux mille francs à des prélats canadiens qui sollicitaient sa charité en faveur des victimes de l’incendie. Malgré cela Montréal promet de se relever plus belle que jamais, en partie grâce à la sage prohibition de rebâtir en bois. — La mort du duc de Wellington arrivée la même année intéresse aussi le Canada en cela qu’il s’était invariablement montré l’ami des Canadiens dans tous ses votes dans le parlement impérial, et les avait délivrés de lord Dalhouzie, quand il était premier ministre. À la nouvelle de sa mort notre chambre des communes s’ajourna sur motion de M. Hincks. Le duc eut à Montréal une imposante fête funèbre comme à Vienne, à St. Petersbourg, à Berlin, à Madrid, à Lisbonne, à Londres. Les Anglais firent leurs démonstrations pour leur principal héros, et les catholiques pour celui qui avait émancipé les catholiques.

Qu’y a-t-il à dire pour l’année présente ?

Les incidens les plus remarquables de cette année sont la mort de sir James Stuart, baronet, juge-en-chef du Banc de la Reine, le passage en Canada du prince Hohenloe, grand-croix honoraire de l’ordre du Bain, ac-