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d’une illustre maison d’Écosse, et ancêtre d’une des principales maisons canadiennes, passa du gouvernement des Trois-Rivières à celui de Montréal.

La paix régnait-elle encore en Europe ?

Non, la guerre de la succession d’Espagne venait de s’allumer et fit renouveller les hostilités en Amérique. Un Anglais nommé Vetch, traça un plan pour la conquête du Canada ; mais les troupes qu’on lui avait promises ayant été envoyées en Portugal, les efforts des Anglais se bornèrent à deux attaques infructueuses contre l’Acadie, tandis, que les Français, de leur côté, attaquèrent en vain l’île de Terre-Neuve.

Le chevalier d’Iberville vivait-il encore à cette époque ?

Ce grand homme, dont les services avaient été reconnus en France, commençait à figurer dans la guerre de succession, mais il mourut à la Havane, en 1706, après avoir enlevé l’île de Nièvre aux Anglais.


Ne fut-il pas suivi de près au tombeau par un homme non moins remarquable dans son état ?

Oui, le Canada perdit, en 1708, son premier évêque. — Mgr. de Laval Montmorency était un prélat qui marchait en tout sur les traces des pasteurs de la primitive église, et qui mériterait que sa vie fut bien écrite. Il ne se mêla avec ardeur du gouvernement,