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Cette année en effet mourut au château de Montreal, en Bugey, Louis Archambault, comte de Douglas, chevalier de Malte, de St. Maurice et de St. Lazare de Piémont, natif de Montréal, en Canada, dont son aïeul maternel avait été gouverneur. Il avait succédé en 1770 à Charles Joseph de Douglas, comte de Montréal, en France, qui avait accompagné le prince Charles Edouard dans sa tentative chevaleresque pour recouvrer le trône de ses ancêtres. Peu d’années après mourut le dernier comte de Beaujeu, successeur d’un Canadien illustre qui, ayant passé en France à la paix de 1763, servit avec gloire avec Lapeyrouse à la Baie d’Hudson, puis en Flandre. L’honorable George René Saveuse de Beaujeu, chef actuel de la branche qui était demeurée en Canada, a succédé à ses biens.

Comment les années suivantes furent-elles signalées ?

Elles furent signalées par les malheurs arrivés aux bourgs florissans de Boucherville de Laprairie, qui devinrent la proie des flammes, et à la ville de Québec dont une grande partie fut aussi détruite par un incendie. — La Province, les États-Unis, l’Angleterre, et même la France vinrent généreusement à son secours.

Cette ville était-elle toujours la capitale du pays ?