Page:Bibert - Eugène Gilbert "Roi des Ailes" A 34557.pdf/35

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
— 15 —

toutes les heures, les quarts et les demies, de plus, la nuit, elle s’illuminait automatiquement, rendant visibles les heures, et puis, quand on ouvrait le boîtier, on pouvait admirer une originale scène animée du… mariage, quelque chose comme… le coucher. de la mariée !!

1909

Gilbert commence ses éludes dans l’aviation vers là fin de 1909 dans « le plus lourd que l’air » en construisant avec son ami Louis Besseyre, un monoplan d’un moteur à deux temps, 8 cylindres 100 chevaux. Les essais furent interrompus par la mort de Besseyre qui se tua en automobile dans des circonstances particulièrement tragiques à Saint-Genès-Champespe.

Gilbert « l’As de la vitesse. » — Héros du Morane-Soulnier

Pour un aviateur de la trempe de Gilbert le choix d’un appareil est une question complexe qui demande réflexion ; je n’ai pas la fatuité d’écrire dans cette étude que telle où telle marque est supérieure à telle autre, le lecteur en souriant dirait : l’auteur est payé pour faire l’éloge de l’aéroplane X. Y. 7, il se tromperait grandement. Tout aéro a ses qualités et ses défauts et moi qui suis un profane de l’aéronautique, je m’en rapporte à Gilbert, mécanicien expert qui s’y connaissait en… coucou! en…zinc! en… moulin à café!

Ouvrons ici une parenthèse, Gilbert se plaisait à déclarer à ses amis et connaissances que les avions Armand Deperdussin étaient les modèles du genre. Un malheureux procès qui est dans toutes les mémoires ruina celle marque. Au cours des débats en Cour d’assises de la Seine deux as célèbres Védrine et Gilbert