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épouvantable, sans escale (410 km.), en 3 h.10, sur Morane-Saulnier, pour repartir aussitôt à Monaco[1], puis il regagnait Paris pour s’engager dans, la coupe Pommery, le championnat des voyages aériens en ligne droite du lever au coucher du soleil.

24 avril. — Paris-Médina del Campo, 1050 kilomètres.

24 avril.… Paris-Victoria, 800 kilomètres sans escale.

30 Avril. — Ambérieu-Compiègne, 550 kilomètres (sans escale).

Mois de mai. Au cours du mois de mai il se rend aux Fêtes Fédérales de Vichy sur le biplan Henri Farman ; au cours de ces somptueuses fêtes, comme la reine des Eaux seule sait en offrir il provoque pendant son séjour un immense enthousiasme.

Les fêtes terminées il fait un court séjour à Clermont-Ferrand où il donne le baptème de l'air à de nombreuses personnalités : M. et Mme Bastide ; le docteur Dionis du Séjour, le docteur Desnier ; M. Christian Bardel, secrétaire général de l’Automobile Club d'Auvergne ; M. Jules Henri Durand rédacteur à l’Avenir ; M. Michel Legay, mécanicien ; M. Joseph Guy, licencié ès-lettres ; le général Vidal, commandant l'artillerie du XIIIe Corps ; Mme Vidal, Mme

  1. « Je me souviens notamment avoir rencontré, au rocher de Monaco, un véritable courant ascendant, qui, dès que l'on se trouvait à 200 mètres de cet énorme bloc, vous prenait avec lui et vous enlevait sans avoir même à manœuvrer le gouvernail de profondeur. »
    L’Aviation, par Eugène Gilbert, p. 135-136