Ce lien secret, cette pénétration occulte et persistante qui affilie les groupes d’insurgés en armes aux débris survivants des forces régulières, trouve pour s’affirmer un milieu propice et singulier, une remarquable et exceptionnelle condition d’expérience, dans l’immense effort que le parti national se décide à risquer pour l’ouverture de la grande campagne de 1424, autour de laquelle viennent graviter tant d’impatiences de lutte, tant d’anxiétés, tant d’espérances fiévreuses[2].
Le plan méthodique, la conception d’attaque qui s’organise et prend forme, en ce printemps de 1424, derrière le fossé de la Loire, dans la France française encore, prolonge de lointaines et profondes répercussions jusque dans les contrées sur qui pèse le plus lourdement l’oppression étrangère.
Le mouvement offensif, la poussée d’énergie qui se dessine