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ment du traictié de la paix entre nous et nostre très cher et très amé frere le roy d’Angleterre, en tant comme il nous touche, nous, par la deliberacion de nostre conseil, vous mandons et enjoignons estroitement et à chascun de vous, comme à luy appartendra, que tantost et sans delay et sans autre mandement attendre et contredire, vous baillez et delivrez ou faites bailler et delivrer aux gens de nostredit frere ayans à ce pooir, toutesfois que requis en serez ou l’un de vous, tous les livres, cahiers, papiers, registres, comptes, cartres et lettres que vous avez par devers vous ou allieurs ou porrez avoir et savoir, touchant les terres, seignories, demaines, souverainetés et revenues de Xaintonge, comment que ce soit, en prenant lettres de recognoissance de ce que vous leur baillerez ; car ainsy le voulons-nous et l’avons ordené de certain propos et pour cause. Donné à Paris, le 18 jour de janvier, l’an de grâce 1361.

Toutevoie nostre entente n’est pas que vous leur bailliez les comptes dont vous avez à compter. Donné comme dessus.

Item, en pareille forme aux seneschal et receveur de Poictou et de Limosin.

Item, en celle forme aux seneschal et receveur de Caourssin et de Pierregort.

Item, semblable, aux seneschal et receveur de Agenois.

Item, semblable, aux seneschal et receveur d’Angoulesme.

Item, aux receveur et seneschal de Bigorre.

Item, aux seneschal et receveur de Rouergue.


II.
1362 (n. st.), 19 janvier.
Quittance donnée par les envoyés du roi d’Angleterre à la Chambre des comptes, des livres et comptes énumérés dans cette pièce.

Universis presentes litteras inspecturis Thomas Donclant[1] licencia-

    d’Édouard III (1361-1362) (Ibid., 468/3), ne saurait sans doute avoir la même origine. Nous nous empressons de remercier M. Petit-Dutaillis de ces communications, qui ajoutent un nouvel intérêt à cette étude.

  1. M. Petit-Dutaillis nous a signalé le compte des sommes reçues par « Thomas Donclant » pour son voyage à Paris : « Particule compoti Thome Dunclei clerici, de recepta, in quodam viagio versus Parisius a XVIIa die novembris, anno XXXV (35e année du règne d’Édouard III, soit 17 novembre 1361), usque