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Page:Billaud - Frissons, 1874.djvu/28

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CONSEILS À UNE SAINTONGEAISE


Oui, si le destin m’eût fait naître femme,
Si j’avais votre âme,
Vos divins atours,
Je voudrais sans cesse, à fleur de Saintonge,
Peupler un beau songe
De charmants amours.


Je voudrais d’abord que de ma jeunesse
L’amant tout ivresse
Partageât le feu ;