Page:Billaud - Frissons, 1874.djvu/53

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Déjà je l’adorais ; un jour,
Bons yeux, vous fîtes les avances,
Puis vint l’heure des confidences,
Où vous répondîtes : Amour.


Grands yeux, profonds comme les mers,
Infinis, étranges comme elles,
Vous fîtes des heures nouvelles,
Des jours heureux de jours amers.


Ils sont mon idéal, ces yeux,
Que peuplent leurs glaces magiques
De beaux fantômes léthargiques
Forgés dans l’abîme des cieux.