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Page:Billaud - Frissons, 1874.djvu/69

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Avez-vous vu ma fleur d’amour,
Astres, dans vos courses nocturnes ;
Plus belle que les fleurs diurnes,
Elle sait plaire nuit et jour.


Vous aimez l’azur de ses yeux
Pour y plonger vos étincelles,
Dites, veilleuses éternelles,
Vous aimez ce reflet des cieux.


Et vous, ondes, dont le miroir
Par elle s’est laissé séduire,
Que dites-vous de son sourire
Où se baigne un beau nonchaloir ?


Nature, fleurs, onde, astres, ciel,
Regardez bien ma reine éclose,
Et dites-moi quelle est la chose
Qui manque à ce charmant pastel.