attire et trouble son attention et qui a un autre inconvénient, celui de provoquer une vaso-constriction réflexe dans les doigts. Pour prouver la réalité de cette cause d’erreur, nous avons fait l’expérience suivante : le sujet a mis une seule main dans l’appareil, l’autre main était adaptée à un pléthysmographe à air. Brusquement, nous tournons le piston du sphygmomanomètre, et aussitôt le tracé du pléthysmographe a une descente brusque qui est l’indice d’une vaso-constriction. La figure 40 reproduit cette expérience.
Un autre inconvénient encore, et le plus grave de tous, que produit le mouvement du piston avec la main, est qu’on n’augmente pas dans toutes les expériences la pression avec la même vitesse ; le mouvement ne se fait pas avec la régularité d’un mécanisme. Or, comme on a toujours, dans ces sortes de recherches, à comparer deux expériences pour savoir dans laquelle la pression du sang a été la plus forte, cette comparaison est compromise si on n’est pas certain d’avoir changé les deux fois la pression de la même manière. Voici une expérience qui démontre qu’en faisant varier le mode de contre-pression extérieure, on obtient, des effets bien différents.