Page:Binet - Les altérations de la personnalité.djvu/204

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prononcent des paroles ayant un sens, et répondant, comme on a pu s’en assurer, à un état de préoccupation dont le malade n’a point la conscience claire ; parfois, le malade n’entend pas distinctement le son, mais il perçoit un mouvement d’articulation qui se produit dans sa bouche, et il comprend le sens des paroles qui sont sur le point d’être émises ; c’est l’hallucination motrice verbale ; d’autres fois, sa main écrit spontanément sans qu’il en ait conscience. Il n’est pas besoin d’insister longuement pour montrer l’intérêt de ces observations et leur analogie avec celles que l’on fait sur les hystériques.