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nent. Mais comment pourront-ils corriger les autres, puisqu’ils ne peuvent se corriger eux-mêmes ? Ils font comme ce fou, qui disait qu’il consentait à perdre les deux yeux pourvu qu’il pût en crever un à son ennemi.
14. Il est vrai qu’on peut abuser de la bonté du Supérieur ; mais ce ne sont que les araignées qui sucent du fiel et du venin des fleurs ; et ce ne sont que les méchants, qui abusent de leur facilité et mansuétude : tandis que la rigueur blesse même les bons et les meilleurs, et les plus judicieux sont ceux qui s’offensent le plus de la rude sévérité. Outre que ceux qui abusent de la douceur, et qui s’émancipent, sont enfin contraints de confesser que c’est par leur pure malice ; et s’ils ne le font avec ingénuité, tout le monde le reconnaît, et blâme leur humeur noire et leur malignité. Mais ceux
