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26. Il n’est pas jusques aux choses insensibles qui n’aient ce sentiment ; au moins Dieu par là nous fait entendre sa conduite en cela, et le sens commun des hommes qui sont gouvernés. (Juges, 9.) Tous les arbres s’assemblèrent pour élire un roi qui les gouvernât ; ils s’adressèrent à l’Olivier, puis au Figuier, et enfin à la Vigne, qui sont les trois symboles de douceur ; et ce ne fut même qu’à leur refus, et à fine force, qu’ils prirent le Buisson chargé de grosses épines, qui, du premier coup, ne leur fit autres caresses que les menacer de les brûler tout vifs. Ceux qui vivent sous l’empire des hommes, ne respirent qu’après leur douceur, et ne désirent que l’huile d’olive, de la manne du figuier, et du nectar de la vigne, c’est-à-dire, de la douce clémence, et de la bénignité ravissante. Ce n’est que le désespoir, et la force de l’obéissance qui leur fait
