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fensent, quand il voit que quelqu’un abuse de la bénignité de ses serviteurs, il en prend vengeance lui-même, tant il s’intéresse dans leurs propres affaires, et veut faire ce qu’ils ne feraient jamais eux-mêmes, étant retenus d’une grande douceur. Le texte dit que Dieu se fâcha, parce qu’il n’y a rien de si indigne, rien de si insupportable à Dieu même et aux Anges, que de voir qu’on abuse de la trop grande bonté des hommes, et qu’on leur fait du mal parce qu’eux n’en font jamais à personne, et ne se vengent point ; mais, tôt ou tard, Dieu punit ces audacieux, qui abusent aussi insolemment de la bénignité de leurs Supérieurs, comme il fit à la personne de Moïse. Vous me direz : - En quoi consistait cette douceur, puisqu’on dit que jamais la terre n’avait porté un homme plus débonnaire que Moïse ? Le texte nous marque deux raisons
