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Dr Christophorum Wirtsungh. Dortrecht, Joan Canin, 1595 ; in-folio, pp. 664.

De manuale operatien der chirurgie, uit J. Guilleman vertaelt door Carolum Battum. Dortrecht, Isaac Canin, 1598 ; in-folio, pl.

Van de ziele des menschen, ende van de onsterffelickheydt des menschen ziele. Waerin door vele natuerlike redenen ende stercke argumenten, door diversche schriften der philosophen, sommigen oud-vaderen bewesen, ende door de H. Schrift gheconfirmeert wordt dat de ziele des menschen niet en is te vergelycken met de ziele der onvernuftige dieren, dat oock de ziele des menschen onsterffelic ende onverganckelic is. Tot Dortrecht, by Alex. Canin, 1601 ; in-8o.

De chirurgie en alle de operatien, ofte werken van Mr Ambrosius Paré, raet ende opperste chirurgyn van vier coninghen in Vranckerycke ; nu eerst met de fransosysche in onse ghemeyne nederlandsche sprake ende met de vierde editie ghetrouwelick overgheset door D. Carolum Battum, medecyn ordinaris der stadt Dortrecht. Amsterdam, by Hendrick Laurens zoon, 1615 ; in-folio, p. 940.

Het secreetboek van boomen, bloemen, enz. Leeuwarden, 1594.

Het secreetboek van vele diversche en heerlycke kunsten in veelderley materien, met vele remedien tegen de innerlycke en uiterlycke gebreken der menschen. Uit latynsche, fransosysche, hoogduitsche ende nederduitsche autheuren, vergadert door Carolum Battum. T’Amsterdam, voor J.-J. Schipper, 1661 ; in-12, p. 576.

— 7° Handboeck der chirurgyen ; door Carolum Battum ; waerby ghevoegt zyn Hippocrates van de wonden in’t hooft, en G. Fabricius Hildanus, van de verbrantheit. Amsterdam, 1653 ; in-12.

Ph. Blommaert.

BATEN (Henri) ou HENRICUS DE MALINIS, docteur en théologie, né à Malines, vivait vers la fin du xiiie siècle, comme le constate une lettre qu’il écrivit à Guy de Hainaut, trésorier de la cathédrale de Liége, et, plus tard, évêque d’Utrecht. Il fut chanoine et chantre de la cathédrale de Liége et devint chancelier de l’Université de Paris.

Dans un ouvrage consacré à des recherches de métaphysique et intitulé : Speculum divinorum et naturalium quorondam (MS. en dix parties), il traita, pour nous servir de ses expressions, des êtres divins et intellectuels et discuta les principales questions de la philosophie de son temps. Il y parle aussi de botanique.

Après avoir visité l’Espagne, il se rendit à Fez, en Afrique, où il s’occupa plus spécialement d’astrologie. Son Liber introductorius ad judicia astrologiæ (MS.) est une critique des nouvelles tables alphonsines dont il relève les erreurs.

L’époque de sa mort nous est restée inconnue.

Félix Stappaerts.

Moreri, Paquot, Valère André, Sanderus, Bibl. belg. — Montfaucon, Bibl. bibliothecar. — Foppens, Bibl. belg. — Quetelet, Histoire des sciences mathématiques, etc.

BATEN (Jean), architecte ou maître ouvrier des maçonneries de la ville de Louvain. Cet artiste, fils de Henri Baten, tailleur de pierres, est mentionné, pour la première fois, dans un acte scabinal du 30 juin 1406. On l’appelle dans cette pièce « Maître Jean Baten, tailleur de pierres » (lapiscida). Il dirigea pendant plus de vingt ans les travaux de l’ancienne capitale du Brabant. En 1423, la ville de Louvain ayant résolu de faire ajouter une vaste salle au palais qu’elle venait d’offrir au duc Jean IV, elle chargea Baten de cette construction. La salle de l’hôtel du sire de Naast, à Mons, avait alors la réputation d’être tout à fait remarquable au point de vue de l’art. Le conseil communal de Louvain statua qu’il convenait de la prendre pour modèle de la construction à élever. Jean Baten se rendit, en conséquence, le 29 avril 1423, à Mons, avec le charpentier Jean Vanden Bruggen et le tailleur de pierre Henri van Goetsenhoven, à l’effet de lever les plans de la salle de l’hôtel de Naast et d’en examiner attentivement la construction. Ces maîtres firent le voyage à cheval et y consacrèrent quatre jours, ce dont on les indemnisa à raison de trente plecken par jour. La première pierre de la salle fut posée le 14 août de la même année et, comme le terrain était marécageux, on jeta les fondations sur des gazons coupés à la colline appelée Roesselberg.