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371 LONGUS — LONHIENNE 372 portait de gueules à trois bandes de vair. Il avait épousé vers 1570 Marguerite de Lisle, dame de Fresne ; de cette union naquirent quatre enfants, dont deux fils, l’un, Antoine, tué au siège d’Ostende en 1603, et Charles Bonaventure, le futur héros de la guerre de Trente ans. Emile Van Arenbergh. Strada. De bello belg. decas secnnda (1734), t. IV, p. 47, 5o, W’i. — Mém. ounmjmes sur les troubles des Pays-Bas {Publ. de la Soc. d’hist. de Belg.), t. I. p. "2-26, note i ; p. "230. note "2 ; I. II. p. 28-2 ; t. IV, p. 79, note 3. — Mnn. de Pontus Paijen (Publ. de la Soc. d’hist. de Belg.), t. II. p. 33, 238. — Papiers d’Etat du card. de Granvelle, t. VII, p. -107. — Gachard, Corresp. de Philippe II, t. I, p. &48. — Id., Corresp. de Marg. d’. Autriche, t. II. XXVII. — Hoynck van Papendrecht, Analecta, t. II, pars H, p. 212, 283,

^3, 331, 34«, 428. — Cabrera de Cordoba, Hist.

de Felipe II. t. II, p. 423. — Goethals, Miroir des iwtab. iiobil., t. II, p. 805. — Kervyn de Leltenhove. les Huguenots et les Gueux, t. V, p. 293. note 2. — Bull, de la. Comm. roij. d’hist., l’e série, t. X,p. 104 ; 2^ série, t. IV, p. 380.390 ; 3e série, t. III, p. 39. — ISohiliaire des Pays-Bas, 168()-1762. p. 60. — Du Cornet, Hist. gêner, des guerres de Savoie, etc. [Publ. de la Soc. d’hist. de Belg., t. I, XLYi, p. 102, note. — Ch. Rahlienbeek ], les Belges en Bohème, p. 7. LONGUS (Jean), historien. Voir De LANGHE (Jean). LONGUYON (Jacques de), trouvère, né à Anvers, florissait à la fin du .iiie siècle. 11 est l’auteur des Vœux du Paon, qu’il dédia à Thibaut II, comte de Bar. Ce poème, également connu sous le titre de Roman de Cassan us, renferme six mille deux cent quatre vers. C’est une des nombreuses suites du Roman d’Alexandre, qui raconte la vie du héros macédonien en y ajoutant de nouvelles particularités. Dinaux signale de cette œuvre deux exemplaires manuscrits existant à la bibliothèque nationale de Paris. L’un, inscrit sous le n° 6985, est décrit par Paulin Paris, dans ses Manuscrits françois (t. 111, p. lOBj. L’autre, écrit au xve siècle, porte le n" 7596 ; il est intitulé : Ci commencent les Veus dou Paon et les accomplissements et le mariage des Puceles et le restor dou Paon ; sous ce titre, en écriture plus moderne : C'est une partie du Roman d’Alexandre. Les Vaux contiennent, dit Dinaux, « des " détails galants et chevaleresques des " mœurs du XIII siècle, divisés en deux " parties : la première s’arrête à la cap- " tivité de Porus et la seconde les vœux " formés sur un Paon par le roi de " l’Inde et les illustres guerriers au " milieu desquels il était captif. On " trouve vers le milieu du volume «, fait remarquer le même érudit, « les " mots expliciunt les veus du Paon, et " un intervalle ; puis au feuillet suivant : " Cy commence le retour du Paon. C’est " là un indice qu’un autre poète vient " de se mettre à la tâche. En général, " la distinction des différentes mains, " dans les manuscrits, se marque par le " mot explicit ». L’auteur de ce Retour du Paon, poème qui, dans ce volume, suit les Vœux, indique lui-même son nom : c’est un trouvère peu lettré, qui s’appelle Brise-Barre, natif de Douai et vivant en 1327. A en juger par son nom, notre poète semble être originaire de la Lorraine : il y existe, en effet, une commune de Longuyon dans l’arrondissement de Briey. Mais un auteur presque contemporain, qui le malmène rudement , nous apprend qu’il était d’Avesnes ; c’est Philippe de Maizières qui, dans un de ses ouvrages intitulé : le Songe du vieil Pèlerin adressant au blanc faucon à bec et pieds dorés (l. 111, ch. 52), détourne le roi Charles VI de lire les « bourdes du « Vœu du Paon, " qui n’aguères furent composées par " un légier compaignon, dicteur de " chansons et de virelais, qui estoit de « la ville d’Avaines... «. Emile Van Arenbergh. Dinaux, Trouvères, t. IV, p. 391. — De la Rue, Essais hist. sur les bardes, les jongleurs et les trouvères, l. II, p. 347. LONHIENNE (Pierre- Godefroid), philanthrope, né à Verviers, le 20 mai 1750, mort à Liège, le 20 novembre 1827. Après d’excellentes études aux universités d’Allemagne, il prit le parti des armes. Entré en 1774, comme cadet, dans le régiment de Biland-dragon-wallon au service de Hollande, il en devint capitaine. Ce grade lui fut conservé par le stadhouder, lorsqu’à la révolution liégeoise les compatriotes de Lonhienne l’eurent acclamé lieutenant