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Traité anatomique avec de superbes gra- vures qu’on cite comme un chef-d’œuvre. La faiblesse de sa vue ne lui a pas per- mis de suivre la chenille du saule dans son état de chrysalide et de papillon. Il paraît qu’il s’était exercé également dans la sculpture et la peinture de portraits. Il a laissé un bas-relief exécuté en bois, Apollon et les Muses. Il avait formé une collection de coquillages.

P.-J Van Beneden.

Nouvelle Biographie générale, t. XXXII (1860).


LYRÆUS (Adrien), écrivain ecclésiastique. Voir Lyere (Adrien van).


LYS (Léonard-Adolphe-Marie), fils de Pierre-Emmanuel, né à Hervé, le 2 novembre 1751. Il acheva ses humanités à Louvain, où l’université lui accorda les grades de bachelier en théologie, de docteur ès arts et une chaire de poésie qu’il occupa pendant dix ans. Il était connu par son attachement aux chefs des Pays-Bas autrichiens, lorsqu’en 1789 éclata la révolution brabançonne. Il fut saisi par une populace effrénée et traîné dans la prison de la ville, ensuite dans celle de l’université. Après plus de deux mois « d’une très rigide déten- " tion * , l’évêque d’Anvers parvint à l’en délivrer. L’université de Louvain, qui était alors collatrice de la cure de Soiron (près de Verviers), la lui accorda en 1792 ; il y reprit ses études et se distingua par son zèle persistant pour l’instruction de ses ouailles. Lorsque, sous le gouvernement de Guillaume Ier, il fut question de rendre un évêque au diocèse de Liège, la vox populi désira y voir préconiser le grand vicaire Barrett ; mais comme il s’était opposé à l’établissement du collège philosophique établi à Louvain, il fut alors fortement question de porter Lys au siège vacant qu’obtint enfin Corneille van Bommel. Lys possédait une élocution élégante et une plume habile qu’il ne cessa d’exercer jusqu’à ce que la mort le surprit dans ses fonctions pastorales de Soiron, le 2 mars 1837, à l’âge de quatre-vin gt-six ans. Parmi ses travaux littéraires datés de Louvain et restés inédits, on signale des poèmes latins composés » à l’occa- " sion des quatre premiers consécutifs " de philosophie du collège du Porc : " MM. Defrance, à Liège ; le baron de " Sécus, à Mons ; Van Gils et Oomen, " Hollandais ". Lys travailla avec Paquot aux corrections importantes qui se trouvent dans la nouvelle édition du Catéchisme historique. Bruxelles, 1778 ; in-12. Il publia ensuite : 1. Instruction familière d'un curé à ses paroissiens, pour les prémunir contre le schisme. Liège, Desoer, 1800 ; in-12, 62 pages. Ce travail, où il est question du serment de haine à la royauté, eut deux éditions en une année. — 2. Dialogue entre un curé assermenté et son paroissien schismatique , pour servir de suite à l'instruction familière contre le schisme. Ibid., 1801 ; in-12, 268 pages. — 3. Le Catéchisme antischismatique, ou Sommaire des principes catholiques contre le schisme, mis à la portée du commun des lecteurs et appliqué à la séparation illégale qui a été suscitée dès 1797 dans le diocèse de Liège, au sujet du sermon et de la promesse exigée des mi- nistres du culte par la république française. Aix-la-Chapelle, J.-G. Beaufort, 1801 ; in-12, 65 pages. — 4. Précis sur l'indulgence en forme de jubilé. Liège, C.-A. Bassompierre , 1804 ; in-12, 24 pages. — 5. Divo Rocho, patrono in Soiron XVI Augusti 1818. Poème latin, in-4° ; 4 pages, sans nom d’auteur, de lieu, ni d’imprimeur. — 6. Wilhelmo Belgicæ Régi libellus supplex . S. 1. n, n., 1820 ; in-4’, 7 pages. — 7. Gratulatio genethliaca augustis parentibus principis regii, Wilhelmi-Frederici-Henrici, nati idibus juniis. S. 1. n. n., 1820 ; in-40, 4 pages. — 8. Jubileum Bruxellense, 1820. Ode, Cecinit L. A. M. L. Rastor in S. S. 1. n. n. ; pet. in-4o, 4 pages. — 9. Joanni-Josepho Collaert ex Lumay, ad S. Nicolaum Nivellis pastori, Ode nuncupatoria. S. 1, n. n , 1821 ; in-12, 4 pages. — 10. Neo-curioni oppidi Herviensis. S, 1. n. n., 20 décembre 1821 ; in-8o, 24 pages ; suivi de LaMberto FanDen broUCk eLeCto pastori In TheUX, poème latin de 8 pages. — 11. ConFentlonIs sanC-