■2oS LES PHENOMENES DITS DE MATERIALISA.TION
au fond du cabinet; une photographie est prise à ce moment sans attendre que la forme soit entièrement matérialisée (fig. i65). Après l'éclair, tout s'évanouit sans laisser aucune trace.
i3 juin 1913^
Après trois quarts d'heure d'attente, de la substance sort de la bouche d'Eva ; celle-ci souffle bruyamment. A l'extré- mité de cette substance, trois doigts inégaux et infiniment petits semblent formés : un quatrième apparaît contre la jambe droite du sujet, grandit, change plusieurs fois déplace, évolue seul et enfin se résorbe. Pendant ce temps, Eva a tou- jours un paquet de substance adhérent à la bouche ; les rideaux restant ouverts, l'étude est facile.
Subitement, le doigt reparaît contre la janilje droite ; pen- dant ce temps, la substance se détache de la bouche et s'étend sur le bras gauche du médium'; elle glisse ensuite sur sa poitrine ; elle est mobile, se montre, disparaît, puis revient et tombe enfin sur le doigt auquel elle semble se réunir. Le tout se résorbe dans le bas-ventre et ne repauaît plus. Eva est vêtue de son maillot entier; son visage est recouvert de tulle.
I j juin u)i!3 -.
Séance rappelant celles du 3i mai et du i3 juin ; la subs- tance sort de la bouche du médium et, à l'extrémité, se trouve un doigt matérialisé. M"'^ B. peut, avec la permission du mé- dium, prendre ce doigt, au moment où il sort de la bouche ; elle constate que l'ossature de ce dernier est parfaitement reconnaissable au tou(;her. Or, cedoigt, palpé ainsi par M""^B. a traversé le tulle de part en part sans qu'elle ait pu savoir comment. Le médecin assistant a contrôlé le tulle aussitôt
1. Assislanls : D' Bourbou, M'"'^' 13issou.
2. Assistants : D' Bourbon, M. R., M""" Bisson.
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